Un meurtre à Bandera

IV. If you're looking for trouble...

 

Ils n’attendent pas d’arriver au parking. Frank, armé d’une matraque télescopique, essaie de me porter un coup que j’esquive facilement. L’autre, rendu prudent par la charge de la Brigade légère que je lui avais jouée plus tôt, se tient loin à l’écart.

Sans être vraiment un as du kung fu comme mon ami Chuck Norris, je pratique avec bonheur quelques sports de combat. Je cueille Frank d’un coup sec au plexus dans le même temps que je sèche l’autre lascar d’une savate en pleine tête. Ils s’écroulent tous les deux. Pour faire bonne mesure, je les relève par le colbac. Leurs crânes s’entrechoquent. Santé !

Les échos de la bagarre ont attiré la bande de mes copains alertés de surcroît par Sammy.

- Toujours sur la brèche, Ray…

- Tu aurais pu nous en laisser un peu, égoïste !

Je me serais écouté un peu, je serais rentré chez moi et me serais vautré sur mon vieux canapé de cuir, sous les photos tutélaires de John Wayne et de Hank Williams. Mon chat, Alamo, serait venir se blottir contre moi et j’aurais fumé un de ces petits cigares noirs dont parle un écrivain français, Jean Giono je crois, que j’avais étudié à l’université…

Mais j’ai rendez-vous au River Inn. Lynn s’avance vers moi. A ses pieds, Frank, assommé pour le compte, gît comme un vieux tas de souquenilles.

- Pardon pour votre boyfriend, mais il a vraiment tout fait pour se rendre désagréable…

- No sweat, ce mec est un vrai asshole.

- Pourquoi traîner avec lui dans ce cas ?

- Une vieille histoire. Trop longue à raconter…

Trop longue et sans doute pleine de petits mensonges et de grosses semi-vérités.

- Vous êtes armé ?

- Pourquoi, y’a un autre Frank qui risque de se pointer ?

- Non. Juste pour savoir…

Je lui fredonne un couplet du standard de Johnny Cash, Folsom Prison Blues : « When I was just a lad / My mother told me : son / Always be a good boy / Never play with gun ».

- C’est une chouette chanson, dit-elle. Mais vous connaissez la suite : « But I shot a man in Reno / Just to watch him die »…

- J’suis jamais allé à Reno.

Elle rit. Elle a une frimousse adorable, un corps délié, un sourire à damner Kinky Friedman (1) et des cheveux blond cendré.

- Approchez-vous un peu…

- Yes sir !

Je la serre contre moi. Elle se laisse aller. Mes potes, qui commencent à regagner le Cowboy Saloon, me lancent :

- Toujours sur la brèche, Ray…

- Et si vous alliez voir à l’intérieur si j’y suis ?

Ils rentrent dans le bar, sans protester, mais non sans balancer quelques remarques salaces.

- Vous n’avez que des amis ici…

- Oui. Et encore plus depuis que se sont pointés dans le coin votre sympathique Frank et son porte-flingue.

Elle sourit gentiment.

- On marche un peu ?

- Un peu seulement… J’ai un rendez-vous et je suis déjà très en retard.

- Un rendez-vous si tard ?

- C’est mon côté noctambule.

- Avec une femme ?

- Vous êtes trop curieuse.

Nous descendons doucement la rue. Elle me prend la main. Mon chat, Alamo, nous verrait passer, il ouvrirait ses grands yeux comme pour dire : « Ben, v’là aut’ chose… ». Elle est fragile, si petite à mes côtés, que j’ai envie de me conduire comme un teenager.

- Vous êtes détective privé, non ?

- Vous, vous avez passé ce brave Sammy à la question…

- Non, pas Sammy. Mais un cowboy du Twin Elm Ranch, un grand gars très bavard…

- Alors ce ne peut être que Ricky…

- Oui, quelque chose comme ça.

Discrètement, je jette un coup d’œil à ma montre. Je devrais être depuis plus d’une demi-heure avec Caroline Lawson.

- On pourra se revoir ?

- Pourquoi, demande-t-elle, vous vous ennuyez déjà ?

- Non, mais il faut vraiment que j’y aille.

- Oh, si elle tient à vous, elle vous attendra. J’aurais rendez-vous avec vous, moi, je vous attendrais.

Je suis aux anges. Au diable Caroline Lawson et tant pis pour ce rendez-vous ! On n’allait pas tuer sa sœur dans la nuit et il serait toujours assez tôt pour la retrouver dans la matinée.

- Je voudrais vous remercier.

- Pour quoi

- Pour avoir donné une leçon à Frank. Mais je ne connais que votre prénom, Ray…

- Johnson. Ray Johnson. Et vous ?

- Lynn Robineau.

- Robineau ? Vous ne seriez pas de Louisiane par hasard ?

- Gagné ! Une vraie cajun. De Lafayette.

- Et que faites-vous si loin de votre territoire, jeune squaw ?

- Je vous cherchais, bien sûr.

Sans prévenir, elle se hausse sur la pointe des pieds pour m’embrasser. Un vrai baiser d’amoureuse. Je lui réciproque cette politesse.

- Whaou…

- C’est tout ce que vous trouvez à dire ?

- Après une soirée qui, jusque-là, m’avait valu plus de coups que de caresses, oui, c’est tout ce que je trouve à dire : whaou. Et aussi : voulez-vous m’épouser ?

- Vous êtes un petit rigolo, vous…

- Je plaisante, bien sûr… D’autant que je dois vous laisser au bord du chemin, vraiment…

- Je pensais que vous aviez oublié…

- C’est en partie réussi. Mais c’est un rancart professionnel.

- J’aimerais bien qu’on se revoit.

- Rien de plus simple. Je vous laisse ma carte.

Elle la prend et lit à voix haute : « Ray Johnson, détective, 11th and Pecan, Bandera TX . Semper Fidelis ».

- Impressionnant. C’est quoi ce Semper Fidelis ?

- Cela veut dire « Toujours fidèle ». C’est la devise des Marines à qui j’ai donné naguère une partie de ma jeunesse. Voilà ce que je vous propose : je cours à mon rendez-vous, je l’expédie vite fait bien fait et je reviens vous chercher.

- Si je suis encore là…

- Si vous êtes encore là, bien sûr…

Je redescends sur Main Street, passe devant l’OST, ma « cantine habituelle, et me dirige, à droite, en direction du River Inn au bord de laquelle coule la Medina River et où se trouve un parc où, plus jeunes nous étions devenus des hommes sans devenir des voyous.

Arrivé devant le motel, je me dirige vers le bungalow numéro 2. Je frappe à la porte. Aucune réponse. Caroline a dû s’endormir. Je frappe encore. En vain. Je remets ça. Avec pour seul effet de réveiller les occupants du bungalow voisin :

- Eh, le castor, tu pourrais pas aller jouer plus loin avec ta queue ?

Les mauvaises manières faisant les bons détectives, je traficote la serrure, pas très résistante à vrai dire (il n’y a pas de voleurs – de voleurs vivants – à Bandera), et je pénètre dans la chambre. J’allume. Le lit n’est pas défait. Dans un coin, il y a deux sacs de voyage. Sur la table, une bouteille de Jack Daniel’s et un verre à moitié plein. Je le siffle et m’en verse un autre histoire de ne pas rester sur une mauvaise impression.

Je ressors. Le 4x4 de Caroline, celui où j’avais récupéré son sac, est garé derrière le bungalow. Je touche la capot. Moteur froid. Elle est bien rentrée au motel apparemment mais, pour une raison ou une autre, elle en est repartie.

Retour au Cowboy Bar pour vérifier si, lassée de m’attendre, elle n’y serait pas revenue. Je ne peux me déprendre d’une certaine inquiétude. Elle a fait le voyage depuis San Antonio pour me parler d’une affaire grave et elle aurait disparu ? Improbable.

Lynn est là, occupée à siroter une Lone Star. Assise dans un coin, elle affecte un petit air de petite fille sage qui lui va comme à moi un tutu… Le groupe Almost Patsy Cline a mis les bouts. La sono passe une langoureuse Tennessee Waltz dont la morale est qu’il ne faut jamais présenter votre petite amie à un vieux copain que vous aviez perdu de vue. Lynn m’interpelle :

- Vous n’avez pas été long…

- Un rendez-vous manqué. Vous n’auriez pas vu une très belle jeune femme à la recherche d’un beau mec comme moi par hasard ?

- Non. Moi mise à part, pas de très belle jeune femme à l’horizon… Bon, je plaisante. J’ai vue une sorte de bimbo…

- Une bimbo ?

- … disons une bimbo un brin distinguée qui avait l’air d’un accident cherchant à se placer quelque part.

- Où est-elle allée ?

- Aucune idée.

- Mais vous l’avez vu repartir ?

- Affirmatif. Je peux même vous dire qu’elle n’était pas seule. Elle a dû trouver quelqu’un de plus ponctuel que vous…

- La faute à qui si je n’ai pas été ponctuel ?

- Va savoir… La faute à pas d’chance, peut-être.

- Eh bien, justement, maintenant que j’y pense… Vous n’auriez pas été missionnée pour me retenir au Cowboy Bar pendant que…

- Pendant que quoi ?

- Pendant que vos complices allaient s’occuper de mon rendez-vous.

- Drôlement maluche, vous…

- C’est mon métier.

- Regardez plutôt qui arrive dans le bar. C’est le type qui était avec votre bimbo.

Un type vient de se pointer dans le bar, en effet. Genre demi-sel.

- Vous connaissez ce gus ?

- Jamais vu. Je vous rappelle que c’est la première fois que je viens à Bandera. C’est vous le privé et le régional de l’étape.

- Admettons. Je me rentre. Vous me suivez ?

- Vraiment ?

- C’est une proposition honnête.

- Ce n’est pas parce que vous voulez me surveiller au cas où je serais une dangereuse intrigante ?

- Vous avez trop d’imagination. Je vous avais dit que je reviendrais. Me voilà. Je vous offre un verre dans ma tanière, rien de plus, rien de moins.

- D’accord. On y va comment ? A pied ?

- J’ai mon 4x4 sur le parking.

- Et pas de cheval ? Vous me décevez, cowboy…

Moins de cinq minutes plus tard, on est arrivé. Alamo vient m’accueillir. Comme il le fait chaque fois que j’amène chez moi une nouvelle tête, il me tourne le dos et regagne son abri habituel, une vieille paire de bottes. Sa bouderie ne durera pas longtemps. Curieux comme pas deux, je sais qu’il va revenir tourner autour de mon invitée. Pour l’adopter si affinités, pour la snober dans le cas contraire.

- Je vous sers quelque chose ?

- Volontiers. Mais je vais d’abord me rafraîchir un peu.

Je lui indique la salle de bains. Elle n’y reste pas cinq minutes.

- En plus d’être détective, vous ne seriez pas un peu branché country ?

D’un geste de la main, elle pointe les portraits – la plupart dédicacés – des légendes de la country. Certaines disparues comme Waylon Jennings, Johnny Cash, June Carter, Lefty Fritzell, ; d’autres toujours au sommet nonobstant certains sous-produits nashvilliens qui font trois petits tours et puis s’en vont.

- Un peu… L’une de mes chanteuses préférées porte votre prénom : Lynn Anderson.

- Connais pas…

Je laisse couler sans rien dire. Ne pas connaître Lynn Anderson n’est pas un bon point pour elle. N’empêche qu’elle avait au moins reconnu Folsom Prison Blues de Johnny Cash.

- Vous faites quoi dans la vie ?

- J’ai été mannequin.

- Et…

- Et je ne le suis plus. Trop âgée pour le job. C’est un métier qui use.

Elle vient s’asseoir près de moi sur le canapé. Comme on ne se refait pas, j’ai eu envie de la questionner encore. Pourquoi cette virée à Bandera ? Pourquoi ce Frank imbuvable ? Pourquoi son intérêt pour ma modeste personne ?

- C’est Frank qui a voulu venir à Bandera. Pourquoi ? Aucune idée. Il m’a laissé entendre qu’il devait y rencontrer « quelqu’un ». Pourquoi je suis avec lui ? Je ne suis pas avec lui. Je ne l’ai rencontré que récemment. Moins d’une semaine.

Son côté rouleur de mécaniques m’a amusée Une semaine.

- Et moi ?

- Vous ? Vous êtes un type cool, vous ne reculez pas devant la castagne et, si vous avez des goûts bizarres, comme cette addiction à la country, j’aime bien votre maison.

Alamo a quitté sa tanière. Il vient se lover contre moi et commence une symphonie en chat bémol du plus bel effet. Lynn lui plaît. Et il tient à ce que je le sache.

- Vous vivez seul ?

- Vous voyez bien que non. J’ai un chat.

- Pas de coquine, de girlfriend, de petite fiancée ?

- J’ai été marié il y a quelques années.

- Et ?

- Et rien. Ma femme s’est tuée dans un accident de voiture.

- C’est sa photo sur le bureau ?

- Oui. Une époque heureuse…

La nuit est sereine. A deux pas du porche, une famille de daims grignotent les pauvres fleurs que Mrs. Prather, ma dame à tout faire, essaie d’entretenir. J’aurais bien mis de la musique country (what else ?), mais difficile de partager la plus belle musique du monde avec quelqu’un qui n’en connaît quasiment rien.

Je me penche vers Lynn et je l’embrasse. La suite est venue naturellement. De loin le moment le plus agréable d’une soirée mouvementée.

Le lendemain matin, je retrouve Lynn attablée dans la cuisine avec Mrs. Prather qui lui raconte ma vie. A sa façon.

- Enfin debout ? Je vous fais des pancakes ?

- Pourquoi pas… Vous avez fait connaissance ?

- On a bavardé un peu. Ce n’est pas désagréable de voir une jolie fille dans cette antre de célibataire grincheux.

Depuis qu’elle s’occupe de mon ménage, Mrs. Prather a bien dû me présenter une dizaine de filles et me vanter les charmes d’une trentaine d’autres. Sans succès. Depuis la mort de Maureen, ma femme, ma vie s’est installée dans un cycle de bonnes vieilles habitudes que je n’ai pas envie de bousculer. Du temps que je jouais les chasseurs de prime, j’ai failli être tué trois ou quatre fois. Et une bonne paire de fois dans mon job de détective. Je ne me sens pas le droit d’embarquer une femme dans des embrouilles à répétition.

- Mrs. Prather, je vous ai dit et répété que j’ai un joli visage quasiment à demeure : le vôtre…

- Si vous n’avez que des bêtises à dire, dès le matin, continuez tout seul, moi j’ai du travail en train.

J’en ai moi aussi un qui m’attend. Caroline Lawson, par exemple, à supposer qu’elle ne soit pas repartie pour San Antonio.

Lynn demande :

- On va faire un tour en ville ?

En ville… Un bien grand mot pour Bandera, même si Main Street ne manque pas de commerces.

- Pourquoi pas ? On va aller prendre un café.

- Pourquoi ? Il est pas bon le mien ? grogne Mrs. Prather.

- Si, si, mais vous savez que j’aime bien comparer… toujours à votre avantage.

Nous descendons à pied la rue principale. Petit détour par le Post Office où je relève ma PO Box. Avec la collecte habituelle : plus de factures que de règlements à encaisser. En chemin, nous croisons quelques aimables commères qui, ce soir, auront de quoi égayer la soirée.

A hauteur du Cabaret, un ancien dance hall malheureusement fermé après avoir connu des années de gloire, on prend à gauche pour remonter vers l’Old Spanish Trail (l’OST pour les habitués) où le café n’est guère meilleur que celui de Mrs. Prather.

- Vous ne pourriez pas m’emmener à Fredericksburg ?

- Si vous voulez. Je peux vous demander pourquoi ?

- J’ai lu que c’est une des plus belles villes des Texas Hills.

- Ce n’est pas faux. Et je vous ferai découvrir Luckenbach par la même occasion.

- Luckenbach ?

Pour lui raconter Luckenbach, je lui aurais bien fait écouter la chanson de Willie Nelson, Luckenbach, Texas, qui explique notamment qu’ « à Luckenbach, Texas / Y’a personne qui se sent mal ». Et puis lui expliquer aussi qu’avant que Willie – et Waylon Jennings – mette ce hameau sur une carte dans les années soixante-dix, l’endroit avait été mis à la mode par Jerry Jeff Walker et son groupe, les Gonzo Compadres, qui y enregistrèrent un album mythique, Viva Terlingua !

- Luckenbach, c’est un lieu de pèlerinage, ignorante !

- Fréquenté par quel genre de croyants ?

- Les amateurs de country music, les amoureux du Texas éternel, les bikers. Il y a un dance hall qui date de 1880 et, tous les premiers samedis d’octobre, on y organise une Chili Party où les dames concourent pour prouver que leur chili est le meilleur de tout le Texas et donc du monde…

- Un village folklo, en somme…

- Une institution, malheureuse ! Sur l’emplacement d’un Frontier Trading Post créé en 1849 pour commercer avec les Comanches. Dans les années soixante-dix, l’endroit a été racheté par un humoriste, Hondo Crouch, qui s’autoproclama maire avec pour devise : « Tout le monde est quelqu’un à Luckenbach ».

- Un faux village en quelque sorte…

- Pas du tout ! Il y a unGeneral Store qui sert de Post Office, un petit bar où la bière est fraîche et où les filles sont chaudes, des gratteurs de guitare, un journal, le Luckenbach Moon, et aussi…

- N’en jetez plus, je suis convaincue ! C’est à côté de Fredericksburg ?

- Oui. Mais pas facile à trouver. Compte tenu des collectionneurs qui piquaient les panneaux indicateurs, il n’y en a plus (2).

On s’est mis en route. En chemin, on s’est arrêté à Camp Verde, l’ancien poste militaire d’un Camel Corps à une époque où l’on envisagea de doter les régiments de cavalerie de… dromadaires. Ce ne fut pas un succès. On a laissé Kerrville sur la gauche et on filé plein nord.

Fredericksburg. Fondé en 1846 par des pionniers allemands conduits par John O. Meusebach. La ville a gardé beaucoup de bâtisses de cette époque et, pour ceux qui aiment le dépaysement, ils peuvent déguster dans des petits restos furieusement teutons, les spécialités germaniques.

C’est dans cette petite ville qu’est né, en 1885, le légendaire amiral Nimitz. Il y a son musée. Mais je n’étais pas sûr que cela passionnerait beaucoup Lynn.

On se balade en amoureux deux heures durant. Quelques bières plus tard, sans que Lynn m’ait dit pourquoi elle tenait à visiter le coin, on reprend la route vers Bandera. Nous arrivons à la nuit tombée. Et il y a de la lumière chez moi…

Alain Sanders
(à suivre)

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(1) Chanteur country reconverti dans le polar. Il partage son temps et ses gros cigares entre New York et son ranch de Kerrville, à une trentaine de kilomètres de Bandera.
(2) A partir de Fredericksburg, aller à l’est sur l’US 290 (en direction d’Austin). Rouler six miles sur la FM 1376, puis direction sud sur 4,5 miles.

 

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