Carton plein pour le

3e Festival country de Berck

Il a soufflé, sur le 3e Festival country de Berck, les 2, 3 et 4 juillet, un vent à décorner les longhorns du Texas ! Mais cela n’a pas empêché ce rendez-vous de s’ancrer durablement parmi les grands festivals de l’été.

Les raisons de cette réussite – on a envie de dire : de ce pari gagné ? La foi de Chris Pavie qui soulève des montagnes. Une municipalité qui a compris que la country, c’est quelque chose qui attire des milliers de gens. Un Office du Tourisme – et comment ne pas souligner le charme et l’omniprésence de Karine – d’une totale efficacité (1). Et, last but not least, une belle affiche.

Une mise en jambe vendredi soir dans les locaux de Kursaal avec trois groupes tremplin (dont un remarquable band de bluegrass) et le samedi 3 juillet, dans la grande tradition du Wild West Show, les belles américaines de l’ACCF, les motos (les Harley, bien sûr, d’ailleurs en est-il d’autres ?), les chevaux qui ont sillonné les rues de Berck, drainant à leur suite des centaines d’amateurs et de curieux vers la clairière du Bois-Magnier.

Sur place, des stands à foison. Un tiers de plus que l’an passé. Et deux saloons (il n’y en avait qu’un jusque-là) où la bière – livrée pourtant avec un peu de retard – a coulé à flots. Du tir à l’arc. Un campement indien. Nos amis du Horseshoe (lancer du fer à cheval) de Toulon. De nombreux groupes de danseurs. A commencer par les Crazy Dancers que l’on aime parce qu’ils ne dérivent jamais (malgré un Quando, Quando qui aurait plus sa place dans un truc latino que dans un rendez-vous country) et nos « filleuls » du New Country Band de l’Indre montés en force de Déols.

Il appartenait, samedi en fin d’après-midi, à Charlie West d’ouvrir le bal. Il l’a fait avec le talent qu’on lui connaît. Le groupe de bluegrass Turquoise (avec Séguret et une merveilleuse chanteuse/instrumentiste venue d’Arizona) lui a succédé. Un rêve made in Kentucky. Annabel, tous cheveux au vent, a confirmé ce qu’on savait déjà : la classe. Et puis le Suisse Paul Mc Bonvin qu’on ne présente plus. Et un final qui a mis le feu : le groupe Bus Stop pour lequel nous avons plus que de l’affection : de l’admiration.

Le vent avait tenu loin les nuages de pluie samedi. Ils se sont faits une petite place le dimanche. Pas de quoi faire peur aux Honky Tonk Farmers. Ni au Phénix Country Band avec qui il faut – et il faudra encore plus dans les mois à venir – désormais compter. Et Chantal Hamel, la belle Québécoise ? Que du bonheur comme on dit aujourd’hui ! C’est une grande dame, fidèle à ses sources, à ses racines, à son pays du bout des terres. Il ne restait plus à Pat James, venu des USA, qu’à nous apporter cette chose inimitable qui s’appelle le twang et qui ne s’invente ni se copie vraiment.

L’an dernier, nous avions dit : nous serons au 3e Festival country de Berck. Dès à présent, nous vous disons : si Dieu nous prête vie, nous serons à Berck – et avec un stand géant – l’an prochain.

 
 

— Renseignements : Office du Tourisme de Berck : 03 21 09 50 00.

(1) Et Didier Delfosse, bien évidemment, véritable maître-Jacques de cet événément.

 
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