MONTE HALE

Monte Hale est né le 8 juin 1921 à San Angelo, Texas. Il commence par une vie normale de petit Texan : cheval, travail du lasso, bétail, guitare.

Comme il est meilleur guitariste que cavalier, il se produit partout où, à l’occasion d’une fête texane ou autre, on l’invite.

En 1944, Monte Hale se produit dans l’hôtel Jean Lafitte à Galveston (Texas) avec d’autres chanteurs et notamment Lee " Lasses " White.
Le sort voudra que ce jour-là, Lee " Lasses " White, privé d’un guitariste, fasse appel à Monte. Qui s’acquittera mieux que bien de ce remplacement au pied levé. Au point qu’il sera invité à prendre contact, à Hollywood, avec le patron des Republic Sudios, Herbert Yates. Le contact est fructueux : un contrat de sept ans.

Son premier film, Step in Society (un titre encourageant, isn’it ?) fait un succès d’estim. En 1946, Monte se voit proposer de tenir le rôle assigné à Roy Rogers — sur le point d’être appelé sous les drapeaux — dans Don’t Fence Me In. Finalement, Roy Rogers tournera le film. Mais c’est dire que Monte, qui tournera dans le premier film en couleur des Republic Studios, a gagné en vedettariat.

Comme Roy Rogers, il fait respecter la Loi et l’Ordre. Comme Roy Rogers, il fait le singing cowboy. Comme Roy Rogers, il chevauche un cheval de légende. Comme Roy Rogers, il aura son magazine Monte Hale Western, publié par Fawcett (59 numéros de 1948 à 1956).

Comme Roy Rogers, il portera des tenues western conçues par des couturiers talentueux. Comme Roy Rogers, il arborera des bottes Thunderbird.

Dans un autre magazine, Western Hero (qui sera publié de 1949 à 1952), Monte chevauchera aux côtés des plus grands : Tom Mix et Hopalong Cassidy.
Populaire, chaleureux, toujours prêt à payer de sa personne, il ne refuse jamais d’honorer de sa personne des rodéos, des fêtes de village, des kermesses, les hôpitaux pour enfants.
Monte Hale tournera, dans les années cinquante-soixante dans des téléfilms prestigieux comme " Gunsmoke ", " Wild Bill Hickock ", " Tales of Wells Fargo ". En 1955, il aura un rôle dans l’un des films mythiques de James Dean, Giant. Mais ses admirateurs gardent surtout le souvenir du héros impeccable qui — comme dans The Timber Trail (1948) par exemple — fait la chasse aux bandits et, pour se désennuyer, pousse la chansonnette accompagné par les " Sons of the Pioneers " ou les " Riders of the Purple Sage ".

Monte Hale et sa femme, toujours en pleine forme, figurent aujourd'hui au sein du Bureau administratif du Gene Autry Western Heritage Museum.
Leur agent de relations publiques est Jay Aldrich qui est un hommecharmant, ce qui, connaissant l'habituelle bonne humeur de Monte, n'étonnera personne : les gentils attirent les gentils et les méchants, les méchants !

Alain Sanders

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